Traduction d’une conférence TEDx donnée par le Dr. Neal Barnard au sujet du diabète.
Vaincre le diabète grâce à une nouvelle approche alimentaire.
TEDx Tackling diabete with a bold new dietary approach : Neal Barnard at TEDxFremont
Quand il n’était encore qu’étudiant, le Dr. Neal Barnard était assistant dans une morgue. Un jour, on a dû procéder à une autopsie sur le corps d’un homme décédé d’une crise cardiaque. Le médecin légiste a ouvert la cage thoracique du défunt et lui a alors montré l’état des artères. Il a découvert qu’elles étaient pleines d’une sorte de chewing-gum qui collait aux parois, mais du chewing-gum plutôt dur. Toutes les artères étaient dans le même état. C’est ce qu’on appelle l’artériosclérose. Le médecin lui a alors dit que c’était là le résultat des œufs et du bacon que les américains adorent tant.
Le Dr. Neal Barnard a été élevé à la ferme, il raconte qu’il se souvient de l’odeur des vaches, des champs… et que les repas à la maison étaient en général composés de rosbeef, de patates et de maïs. Son père, qui en a eu marre de l’élevage des vaches, est retourné faire des études. Et il est devenu un spécialiste du diabète. Lors de ses études, on lui enseigna que lorsqu’on avait du diabète, le problème était le sucre. Par conséquent il fallait apprendre aux patients à supprimer le sucre de leur régime alimentaire. Finis les fruits, le pain, les pâtes, le riz, les pommes de terre… De plus ils devaient faire attention à leur ration calorique et apprendre à se piquer afin de contrôler leur taux de sucre sanguin, ainsi que pour se faire des injections d’insuline.
Mais son père était très frustré entant que médecin voulant aider ses patients à guérir car malgré toute cette prévention et ces conseils, le diabète n’a pas diminué, au contraire il n’a cessé de progresser pendant ces dernières années.
Le diabète est en augmentation constante . On va même jusqu’à parler d’épidémie.
Pourtant au Japon, par exemple, ils n’ont pas de problème de diabète. Et ils ne suivent absolument pas les conseils nutritionnels qu’on applique aux États-Unis. Comme on le sait, le premier des aliments sur leur table est le riz.
Considérons une cellule, et plus particulièrement une cellule musculaire. Pour fonctionner correctement elle a besoin de glucose. Le glucose c’est le fuel, c’est pourquoi les marathoniens se nourrissent avec des aliments sucrés avant et pendant leur course pour maintenir leur taux de sucre sanguin afin de pouvoir avoir l’énergie nécessaire à leur effort.
Le glucose doit donc passer dans la cellule musculaire. Mais pour ce faire, il a besoin d’une clé pour lui ouvrir les portes de la cellule. Cette clé c’est l’insuline, c’est elle qui va permettre au glucose d’entrer dans la cellule musculaire afin de lui apporter l’énergie dont elle a besoin.
L’insuline est la clé qui s’introduit dans la serrure de la cellule et qui ouvre la porte au glucose.
Un soir, rentrant chez lui, il veut introduire sa clé dans la serrure de sa porte d’entrée, mais la clé bloque. Pourtant la clé n’avait rien, mais quelqu’un avait mis du chewing-gum dans la serrure et évidemment la clé ne pouvait plus ouvrir la serrure encrassée. Il a donc fallu faire nettoyer la serrure pour qu’à nouveau la clé puisse fonctionner.
Quand quelqu’un a du diabète (de type 2), la clé ne parvient plus à ouvrir la porte (c’est-à-dire que l‘insuline est devenue inefficace). Pourquoi ? La cause du dysfonctionnement n’est pas la clé, la clé est intacte, mais c’est la serrure qui est bouchée. Et ce qui bouche la serrure de la cellule (ce n’est pas du chewing-gum évidemment), c’est du gras. Ce sont, en terme médical, les acides gras installés dans la cellule musculaire qui empêchent la clé d’ouvrir ! Dans la cellule, le chewing-gum est joué par le gras.
La cause du diabète n’est donc pas le sucre, mais bien le gras !
Il a donc été proposé à 99 volontaires de tenter de soigner leur diabète en changeant simplement d’alimentation. Pour cela, on n’avait absolument pas besoin de compter ses calories.
Il fallait simplement supprimer le gras, donc tous les produits d’origine animal et modérer les huiles végétales.
Un des participants, dont le père était décédé à l’âge de 32 ans de diabète et diagnostiqué lui-même diabétique à l’âge de 31 ans, a donc décidé de supprimer le gras de son alimentation. C’est très simple comme alimentation: au lieu de prendre un chili con carne, ce serait sin carne, au lieu de spaghettis bolognaise, ce serait des spaghettis avec des petits légumes, des champignons et de la sauce tomate…
Environ 1 an après, il avait perdu 60 pounds (27,2kg) et son taux de sucre sanguin ne faisait que diminuer. Jusqu’au jour où son médecin lui a annoncé avec stupéfaction que son diabète avait totalement disparu.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans des revues scientifiques spécialisées (cf. The american diabetes association). Ils ont fait le tour du monde et beaucoup de gens se sont mis à expérimenté cette nouvelle approche. Un anglais a alors contacté le Dr. Neal Barnard pour lui faire part de son expérience. Il était diabétique depuis plusieurs années et avait essayé toutes sortes de régimes et de médicaments sans aucun succès, jusqu’à ce qu’il entende parler de cette étude. Il a donc décidé de tenter le coup et d’adopter une alimentation sans gras à base de fruits, de légumes et de céréales pendant plusieurs semaines. Lors d’une visite chez son médecin, celui-ci fut abasourdi par les résultats de son analyse sanguine. L’analyse sanguine était parfaite, et le diabète avait totalement disparu.
Et les gênes dans tout ça?
Souvent on parle du diabète comme d’une maladie héréditaire, génétique. Les grands-parents, les parents, les enfants, tous les membres d’une même famille peuvent en être atteints. On parle de certains gênes responsables. Pourtant il existe 2 sortes de gènes.
Les premiers appelés dictateurs, qui sont intransigeants, on ne peux pas parlementer avec eux (par exemple ceux qui agissent sur la couleur de nos yeux…).
Les seconds proposent seulement, suggèrent des idées et peuvent tout à fait être écartés (comme ceux qui proposent de développer un diabète… ou d’autres maladies comme le cancer ou Alzheimer). Leur activité dépend uniquement du crédit qu’on leur accorde.
Ainsi, leur influence dépend uniquement de ce que l’on met à l’intérieur de notre corps.
Et nous y mettons bien trop souvent des aliments pour lesquels nous ne sommes pas conçus et que nous ne savons pas digérer correctement.
Afin d’appuyer ses dires, il compare la dentition d’un chat à la nôtre. Le chat a de longues canines de carnivore pour déchiqueter la viande que nous n’avons absolument pas.
Puis il nous demande d’imaginer ce chat apercevant un petit lapin. Que va-t-il se passer ? On imagine facilement la suite du scénario avec le prédateur qui se jette sur sa proie.
Maintenant mettez en présence du petit lapin un enfant. Il est certain que ce dernier va étriper le petit lapin et lui bouffer les entrailles… Ah non ? Évidemment que non, l’enfant aura vite fait de prendre le lapin dans ses bras pour le câliner.
Nous n’avons rien des grands carnivores, pas d’odorat hyper-développé, pas de vision perçante, pas d’ouïe fine, pas de griffes acérées, pas de musculature impressionnante… Aussi étions-nous de bien piètres chasseurs.
Comment avons-nous donc commencé à manger de la viande?
Le Dr. Barnard s’est renseigné auprès d’un éminent paléo-anthropologiste Richard Leakey. A l’âge des cavernes, nous étions bien des herbivores et c’est pour cela que nous ne sommes absolument pas conçus comme des carnivores. Par conséquent cela nous a demandé beaucoup d’efforts pour en devenir. Au départ, nous avons sans doute volé les restes laissés par les carnivores, mais pour ce faire il fallait avoir des outils. Donc à l’âge de pierre, et seulement à cette époque, nous avons effectivement eu accès à de nouveaux aliments grâce à la création d’outils. Mais nous avons gardé notre corps d’avant l’âge de pierre. Actuellement, lorsque quelqu’un change son alimentation pour se nourrit à nouveau d’aliments pour lesquels il est conçu, son corps se sent aussitôt mieux, il se remet à fonctionner correctement, les maladies régressent et il se guérit de lui-même.
Les américains mangent plus d’un million d’animaux par heure.
1 enfant sur 3 né après 2000 sera confronté au diabète à un moment dans sa vie. Regardez les publicités à la télévision, une partie est pour les hamburgers, les nuggets… l’autre pour les médicaments qui contrebalancent les effets indésirables de ces aliments.
En 2004, la consommation moyenne de viande par an d’un américain avait atteint 201.4 pounds (91.4kg). Depuis la consommation baisse mais les médecins continuent de parler d’un diabète qu’on ne peut pas soigner.
Heureusement depuis qu’on est capable de regarder et de comprendre ce qu’il se passe exactement dans une cellule, on sait maintenant que le diabète est réversible.
On parvient donc à diminuer et surtout à guérir le diabète.
même celui qui semble être génétique et porté par les familles depuis plusieurs générations grâce à un changement alimentaire.
grâce à une alimentation à base de fruits, de légumes et de féculents.
Propos traduits le plus fidèlement possible par mes soins. Merci de votre indulgence.
http://antidote-europe.org/dr-neal-barnard-diabete/
Bonjour, Merci pour cet article très intéressant Si je peux aider un grand nombre de personnes,
j’étais diabétique pendant 30 grandes années, avec l incertitude concernant ma santé.
J’ai coutume de dire que j’ai contribué à alimenté comme une vache à lait « l’industrie pharmaceutique » parmi un très grand nombre de personne.
Une industrie qui se nourrie de votre peur, j’ai toujours pensé cette maladie était un fardeau irréversible.
J’ai découverts que l’on nous trompe uniquement par profit, le diabète rapporte des millions juste en France et guéris très bien sans débourser d’argent!!! (…)
il n’y a pas de fatalité, vous pouvez changer votre vie il suffit juste d’y croire.
Encore bravo pour cette page
Cordialement🙂