Toutes ces tables basses à des prix qui frisent le ridicule! Quatre roulettes avec une plaque en verre ou un bout de palette posés dessus pour plus de 1000€! Mais ils sont fous! Il était hors de question qu’on dépense autant pour une table basse! D’un autre côté, il y a évidemment moins cher, mais on n’aime pas le contrecollé/plaqué/stratifié qui se déglingue au moindre déménagement et dont les coins s’écaillent au bout de quelques mois. Qu’a cela ne tienne, nous allons la fabriquer nous-même, notre table basse, et à moindre coût, na!
Pour une table basse, il faut…
Je me suis donc creusé les méninges… il me fallait quoi, 2 planches en (vrai!) bois car je veux pouvoir ranger quelques magazines dessous, quatre roulettes (ouais, une table basse facile à déplacer c’est quand même plus classe!) et des montants pour tenir le tout ensemble.
Au départ j’étais partie pour récupérer des planches de chantier… mais le croirez-vous, impossible d’en trouver! Du coup en nous baladant chez un brocanteur/récupérateur, mes yeux sont tombés sur un stock de vieux volets récupérés sur grosse bâtisse domaniale. Les persiennes ne me posaient aucun problème, j’imaginais déjà un joli plateau posé dessus, avec une petite plante verte et le service à thé… Houuuu! J’étais em-bal-lée!… PetitMari l’était vraisemblablement moins, n’arrivant pas à visualiser le résultat final et errant désespérément entre les vases Chambord et les vieux bureaux d’écolier. Ça demanderait pas mal d’huile de coude pour les décaper et finalement PetitMari était partant. Youpi! La paire de volet: 60€
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Il ne me restait plus qu’à trouver une idée pour les montants. Chez Casto, j’allais me jeter sur des bordurettes de jardins en pseudo pierre grise (qu’on aurait découpées au flex pour qu’elles s’adaptent aux dimensions des volets), quand, en passant au rayon palissade, j’ai vu ces supports de potelets.
Héhé, j’avais tout ce qu’il me fallait pour ma splendide table basse!
Le plus dur fut le décapage…
… mais avec un décapeur thermique (PetitMari daignait enfin en acheter un!), le travail s’est avéré moins épuisant qu’avec un gel décapant. Même les persiennes se sont laissées dénuder sans trop de chichis!
Et il a fallu couper les gonds, dévisser quelques huisseries, et limer les parties coupantes.
Entre temps, avec Pitchoune, nous avons vaporisé de la peinture couleur rouille sur les supports métalliques pour retrouver l’effet vintage/indus’/récup’ que l’on souhaitait.
Une fois le décapage terminé, PetitMari a passé une couche de fond dur afin de protéger le bois contre les taches et garder une belle couleur miel.
L’empâtement des supports a dû être coupé pour qu’on ne les voit pas dépasser au travers des persiennes.
Enfin on a assemblé toutes les pièces du puzzle
On a inséré dans les supports métalliques un tronçon de potelet en bois afin de pouvoir fixer le tout au volet, du côté sans empâtement. Et on a vissé les petites roulettes…
… et voilààààà!
Unique au monde, pratique, esthétique, originale, inusable… Et tout ça pour un si faible coût!
Et les finitions sont toutes douces…
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Parfaite…
J’espère que cette idée de table basse plaira et fera des adeptes. Si vous êtes un peu bricoleur, lancez-vous! Si vous avez besoin de plus d’info, n’hésitez pas à me poser vos questions dans les commentaires. Je répondrai avec plaisir.
Génial cette table basse, bravo pour l’ingéniosité. Je pense que dans pas longtemps elle aura des clones. :))