Après le visionnage d’un reportage sur le tyrannosaure, ma réflexion s’emballe… Le Tyrannosaure, ce grand prédateur du Jurassique, savait nager! Se pourrait-il que les scientifiques aient oublié ou simplement refusé cette possibilité? Cette évidence…
Lors d’un reportage (Cf. reportage : La Vérité sur le T-Rex – 2018 – par Martin Williams et Mark Everest), je viens d’apprendre que les « dinosaures » ne sont pas des êtres aquatiques, ils sont exclusivement terrestres. Ceux vivant dans l’eau n’appartiennent pas à la même famille, comme celles des Ichtyosaures et des Plésiosaures.
Pourtant de récentes études montrent qu’il n’en était rien.
Le Spinosaure, ce petit cachottier…
Le Spinosaurus, dont on sait qu’il se nourrissait de poissons, était censé attendre sagement sur les rives qu’un poisson se jette dans sa gueule.
Je me souviens d’avoir vu une reproduction grandeur nature au Musée – Parc de Dinosaures de Mèze (entre Bézier et Montpellier, vers Sète) où il en imposait… sur la terre ferme! On peut d’ailleurs le voir dépassant des fourrés depuis la route d’accès. On y avait passé une super journée, c’est un parc vraiment sympa, ma fille connaissait les noms de tous les dinos par coeur!
En fait, il passait son temps dans l’eau! Il savait nager et chassait dans l’eau. 16 mètres de long pour 7 tonnes, cet énorme lézard nageait cependant comme un poisson dans l’eau. Outre ses capacités natatoires, il chassait également les poissons sous l’eau. La théorie est désormais bien confirmée grâce à l’étude de sa queue qui le propulsait tel un crocodile.
Le Spinosaure rejoint désormais l’Halszkaraptor au rang de dinosaure semi-aquatique. Ce dernier, découvert en Mongolie, ressemblait à une sorte de grosse dinde qui possédait des pattes-nageoires antérieures comme un peu les pingouins actuels, des pattes postérieures apparemment non palmées et une queue aplatie. Il possédait ainsi des caractéristiques amphibiennes étonnantes, à l’aise sur terre comme dans l’eau.
Des griffures au fond d’une rivière…
Des traces de griffes au fond d’une ancienne rivière en Chine prouve qu’un dinosaure s’est déplacé en ne posant que partiellement ces pattes sur le sol indiquant forcément qu’il flottait, qu’il se déplaçait grâce à des mouvements coordonnés. Par conséquent il nageait, et de surcroît en groupe.
Les dinosaures à être soupçonnés de ce larcin sont soit un certain Sinocallioptérix, soit un aïeul de notre grand ami… le T-rex!
Divagations cérébrales…
Avec toutes ces informations, mon cerveau n’a fait qu’un tour. Après tout ce qu’on a pu imaginer sur le tyrannosaure, il me semblerait tellement logique qu’il ait su nager et eu une vie semi-aquatique un peu comme un crocodile ou encore un hippopotame.
On sait que le Tyrannosaure est un piètre marcheur, encore moins un coureur. Son reflet dans le rétroviseur de la jeep qu’il poursuit à grande allure dans le film Jurassic Park ne tient pas la route (même si cette scène est légendaire!) Pauvre T-rex qui ne pouvait pas courir à plus de 15 km/h sans craindre de se briser littéralement les os! (Cf. reportage : La Vérité sur le T-Rex – 2018 – par Martin Williams et Mark Everest)
Tyrannosaure in the Water…
Mais imaginez-le un instant dans l’eau! C’est là qu’il prend toute sa majesté!
Il devient léger, souple et puissant.
Plus besoin de pattes antérieures, elles l’auraient en fait gêné. Donc il les fait disparaître. Se pourrait-il qu’il ait été en pleine mutation génétique?
Ouais, je sais, mon cerveau est dingue! Mais je kiffe!
Le tyrannosaure n’est pas profilé comme un croco, il est plutôt genre hippopotame, à se dorer paisiblement la pilule dans des lacs et des rivières grandioses.
Imaginez la même scène avec des tyrannosaures…
Vous me direz, c’est bien beau tout ça mais le Tyrannosaure ne mangeait pas de poisson, mais des dinos herbivores, genre ça ou ça … et qui venaient s’abreuver aux points d’eau!
Il attendait patiemment comme un crocodile, en ayant juste hors de l’eau ses yeux et ses narines. Narines qui se refermaient hermétiquement comme celles d’un hippo.
Imaginez un T-Rex là-dessous… ça vous glace le sang, hein?
D’ailleurs pour choper un Tricératops, ça aurait été plutôt malin de le prendre à la gorge par en dessous, en se propulsant hors de l’eau et ainsi éviter sa couronne de tête qui le protège des attaques directes telle une armure. Ses pattes postérieures puissantes lui aurait servi alors à bondir hors de l’eau de toutes ses forces sur sa proie.
Genre orque qui se jette sur les plages pour bouffer les otaries paisiblement allongées sur la plage! Héhé!
On a longtemps cru que le T-Rex était un charognard mais on a retrouvé une dent de tyrannosaure dans la queue d’un dino qui prouverait qu’il chassait. Dans le reportage, ils affirmaient que c’étaient peut-être les jeunes, avec une anatomie adaptée à la course, qui rabattaient les proies vers les adultes plus puissants mais moins agiles.
Mais, selon ma théorie, on pourrait concevoir ses attaques différemment, peut-être comme ça :
Devinettes…
Peut-être devait-t-il sortir sur la terre ferme pour pondre et élever sa progéniture?
S’accouplait-il hors de l’eau, ou peut-être dans l’eau?
Les pattes antérieures des femelles sont-elles plus petites que celles des mâles? Dans des étreintes romantiques, ces derniers s’en servaient-ils pour gratouiller ou aggripper la femelle lors d’accouplements spectaculaires et… aquatiques? Que de remous!
Comment font les scientifiques pour encore dormir avec tous ces questionnements?
En tout cas, si vous avez, vous aussi, des théories ou des indices, des pistes à explorer ou encore des sites informatifs à partager, n’hésitez surtout pas en commentaires!
Laissons divaguer notre imagination… et qui sait…