Suite – Sugar vs fat
3ème test d’endurance et d’énergie
- 1 heure de vélo (sur place) – ils n’ont pas mangé depuis 12 heures.
- Au bout de 45min, relevé du taux de sucre dans le sang
Chris est passé de 4,7 à 2,7 et montre des signes de fatigue.
Quant à Xand, il passe de 4,8 à 3,3 et n’a pas trop de difficultés.
- Puis, toujours à vélo, on leur propose 1 côte à grimper.
Ils reçoivent chacun une dose calorique équivalente en sucre et en gras selon leur diète, et c’est parti pour la montée. Lors du sprint final, Chris, dopé au sucre, lâche son frère qui peine et reste à la traîne.
L’expérience démontre que lorsque nous avons besoin d’énergie rapidement, les glucides sont les meilleurs alliés. Ils restituent leur énergie directement à nos muscles.
- 2ème relevé glycémique :
Chris est à 7,0
Xand est à 5,1
Xand, en ayant avaler uniquement des lipides, a réussi à trouver du glucose et à le répandre dans le sang pour alimenter ses muscles. Effectivement, privé totalement de sucre, notre corps convertit les protéines de nos muscles en acides aminés puis en glucose injectable directement dans notre sang pour y faire monter son taux glycémique. Par conséquent, on peut demander à notre corps de fournir de l’énergie sans aucun apport de sucre, mais il y a un prix à payer en contrepartie. Le corps se met à brûler du muscle pour trouver l’énergie qui lui est nécessaire.
L’expert les ayant accompagnés (entraîneur de l’équipe cycliste anglaise ayant participé au Tour de France), précise bien que les résultats ici constatés relèvent uniquement de la différence d’alimentation de chacun des participants.
Analyse finale (poids, cholestérol, diabète…) :
Poids :
Chris a perdu 1 kg en 1 mois, 0,5 kg muscles, 0,5 kg graisse
Xand a perdu 3,5 kg en 1 mois, 2 kg muscles, 1,5 kg graisse
Perdre du muscle diminue l’espérance de vie.
(NB personnel/ le coeur est un muscle)
Cholestérol :
Aucune différence notable, alors que l’on aurait pu croire que Xand en développerait puisqu’il a suivi une alimentation riche en gras.
glycémie :
Chris a amélioré sa capacité à produire de l’insuline. Le médecin précise que c’est une bonne nouvelle à court terme, le corps s’est adapté à ces doses extrêmes de sucre, mais à long terme cela peut poser des problèmes.
Xand, en un mois, voit sa glycémie passer de 5,1 à 5,9 (5,1 n’est pas un taux bas mais reste dans la moyenne acceptable). Le médecin précise qu’il est à 0,2 de devenir pré-diabétique. Il lui conseille d’arrêter ce test immédiatement. Trop de gras pousse le corps à ne plus réagir à l’insuline et peut inciter le corps à produire plus de glucose. Xand n’en revient pas, il n’a pas mangé un gramme de sucre pendant un mois, et son corps s’est mis à produire plus d’insuline à laquelle il ne répond plus correctement. Xand s’engage sur la voie du diabète s’il continue une alimentation riche en gras. Comme beaucoup, il pensait que si l’on mangeait beaucoup de sucre, on fabriquait beaucoup d’insuline en retour, ce qui était mauvais pour la santé. Au contraire, il découvre que c’est en mangeant gras qu’il a rendu son corps pratiquement insulinorésistant.
Conclusion de l’expérience :
Notre corps est une machine complexe et tout n’est jamais blanc ou noir. On met en garde par rapport à une interprétation trop hâtive concernant une expérience qui a été faite sur 2 personnes uniquement, et qu’il est préférable d’avoir une vision globale en comparant des milliers de personnes car nous avons chacun un métabolisme qui nous est propre et qui est différent de notre voisin.
Cependant à l’heure où l’obésité se répand comme une traînée de poudre dans le monde et que notre santé en est de plus en plus mise à mal, il devient essentiel de savoir qui du sucre ou du gras est responsable de nos maux.
Compléments Du reportage
Une scientifique expose l’équation simple des différents niveaux de santé :
minceur > obésité > maladies
Nous connaissons le lien entre obésité et maladie, mais qu’en est-il entre le moment où les gens sont bien portants et minces, et celui où ils prennent du poids ?
Elle accuse l’alimentation en divisant les lipides en acides gras saturés et insaturés, et les glucides selon leur indice glycémique haut et bas… Et que le sucre et le gras pris à part ne posent pas vraiment de problème…